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 why do the cute ones (me) have to suffer ?

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Date d'inscription : 18/02/2018

why do the cute ones (me) have to suffer ? Empty
MessageSujet: why do the cute ones (me) have to suffer ?   why do the cute ones (me) have to suffer ? EmptyVen 2 Mar - 9:55




BRANDON (BRAN) ROSE.
imagine a story where everything goes wrong.


(date & lieu de naissance): Le six janvier 2000, Windmont, Oregon. (âge): Bran a eu dix-huit ans cette année. Un âge qu'il considère d'un oeil un peu dubitatif, conscient des artificialités de ce statut. Il peut acheter une arme, il peut voter, il peut même s'engager pour l'armée. Et pourtant, il doit encore demander la permission pour sortir de classe et n'est légalement pas autorisé à consommer une goutte d'alcool. (origine/nationalité): Avec une mâchoire pareille, Bran descend probablement du Ciel - du moins, c'est ce que sa petite amie lui a narquoisement soufflé à l'oreille. Aux dernières nouvelles, il est surtout américain. (statut civil): En couple depuis trois ans avec Elena Gansey. A leur âge, la longévité de leur histoire étonne mais Elena et Bran sont à bien des égards des âmes-soeurs. (emploi/études): Uniforme bleu marine bordé d'un liseré bordeaux, broche en forme d'abeille épinglée à sa poche, Bran est sans conteste l'égérie la plus éclatante d'Edgewater Academy, une école privée située à l'écart de Windmont. Il a entamé sa dernière année de lycée et est en plein marasme à propos des universités qu'il est supposé choisir. Mais voilà, Bran n'est pas certain de vouloir étudier le droit et de devenir avocat, pas certain du tout. (traits de caractère): Les qualificatifs sont nombreux pour désigner Brandon Rose. Certains n'auront pas sassez de superlatifs pour saluer son talent de meneur et son humour froid et narquois qui vise toujours juste. D'autres, moins éloquents, useront du terme "sale teigne" pour décrire ce gamin à double face, tantôt angélique, tantôt démoniaque. La vérité, c'est que personne ne connaît Bran. Il est une image, un personnage, une agrégation de clichés qui font disparaître le véritable lui. Il est capricieux et généreux, narquois et tendre, arrogant et rongé par le doute, solaire et lézardé d'angoisse. (groupe): (ec). (avatar): froy gutierrez.


i hear the secrets that you keep
(Si vous habitez Windmont que pensez vous de la ville ? A contrario si vous êtes de passage, qu'est ce qui a motivé votre choix ?)
Répondez à la question ci-dessus en minimum de 5 lignes, afin que l'on puisse mieux cerner l'attachement/le désintérêt de votre personnage quant à la ville.

(Quel est votre rapport quant aux potins ? Est ce que cela vous intéresse, ou vous êtes plus du genre discret?)
Répondez à la question ci-dessus en minimum de 5 lignes en précisant si votre personnage s’intéresse aux ragots, ou si il est plus secret, que les commérages lui passent par dessus la tête. Attention ne dévoilez pas votre secret !

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it's a lie i catch you everytime
Brandon Rose. Le nom annonce la couleur de cet ange capricieux et cruel, adolescent en proie à tous les tourments de son âge. Il est le seul fils d'une famille recomposée, sur qui reposent tous les espoirs de parents exigeants (qui ont abandonné toute attente du côté de la fille aînée, qui en retour déteste Bran avec une hargne particulièrement constante). Bran est tout droit sorti des feuilles glacées d'un magazine. Il a tout pour lui : l'allure et l'esprit, les fossettes qui se creusent dès qu'il sourit (mais sourire, il ne le fait pas souvent), l'argent, l'uniforme de sa prestigieuse école privée. Brandon Rose est né avec une cuillère en argent dans la bouche et sa destinée est toute tracée : la vie, il la domptera du bout des doigts, sans même essayer. Fils de James Rose, qui possède la plus grande scierie de la région, il n'a connu que la volupté et l'opulence et même le divorce de ses parents – quand il a eu six ans – n'a pas réussi à ternir le tableau puisque le père s'est remarié presque immédiatement avec une belle Sud-Américaine, elle-même divorcée et mère d'une fille, Verdad. Verdad, c'est peut-être la seule ombre à ce tableau parfait de la famille Rose, la rebelle, l'insolente, le chaos qui vient éclabousser cette existence voluptueuse. Bran, lui, se font parfaitement dans le décor. Peut-être un peu trop. Car s'il a tout du fils idéal, s'il répond parfaitement à tous les clichés, s'il est aussi lumineux qu'une étoile et lisse comme la glace, Bran est aussi une rose bardée d'épines. Depuis toujours, il dissimule soigneusement cette rébellion qui sommeille en lui et frémit, quelques fois, un peu trop fort. Il y a de la colère en Bran, de la colère, du doute et de la rage. Il y a des choses escarpées sur lesquelles on pourrait se couper, comme du verre brisé. Il n'est pas qu'un miroir poli, il n'est pas fait d'airain et d'or comme on pourrait le croire. Non, il est aussi dur comme du diamant éclaté, délicat comme de l'ivoire et aussi insaisissable et dangereux qu'une flamme sur lequel soufflerait un vent de liberté. / Bran est dans sa dernière année à la Edgewater Academy, une prestigieuse école privée qui accueille les enfants des familles fortunées des environs. Il y a fait toute sa scolarité et en conséquent, a le même groupe d'amis depuis des années. De cette école, Bran est l'égérie, le porte-drapeau. Il est capitaine de l'équipe d'escrime et d'aviron et ses notes ne sont plus à revoir. Il sait déjà qu'il a été accepté dans les universités les plus sélectives du pays – tout comme sa petite amie – et qu'il lui faudra bientôt faire un choix. Mais Bran n'a pas envie de faire ce choix. Il n'est même pas certain de vouloir aller à l'université, et pourtant, il sait qu'il le doit. Et ce refus, profondément ancré en lui, le terrifie. Il ne comprend pas pourquoi il ne peut pas être comme les autres, pourquoi il ne réussit pas à se fondre dans la masse, pourquoi il se sent irrésistiblement attiré par un ailleurs qu'il n'arrive pas à nommer. Dans cette école, Bran est un roi redouté :
il a le verbe acéré, l'oeil affûté et aucune imperfection ne lui échappe. Petite teigne au visage d'albâtre, il est aussi arrogant que sarcastique et ses joutes font office de sentence dans ce microcosme feutré. / Aspen Gansey est sa petite amie depuis près de trois ans. A Edgewater, tout le monde s'accorde à dire qu'ils sont l'évidence. Ils sont aussi beaux et glacés l'un que l'autre, aussi dévastateurs et terribles. Leur relation est indicible, profonde, complexe, parfois toxique. Ils s'utilisent l'un l'autre pour combler une peur, un doute qu'ils ne s'avouent pas. Et pourtant, il y a dans leur amour juvénile une sincérité réelle, quelque chose qui ne peut pas être détruit ou souillé : la certitude du premier amour. Ils ont été la première fois l'un de l'autre : premier baiser, premières caresses, première union, premières disputes et trahisons aussi. A Edgewater, ils fascinent et alimentent les conversations, et ils le savent parfaitement, en jouent, même, s'il le faut. / Et puis, il y a cette ombre dans la vie de Bran. Elle est lointaine, presque effacée, mais il lui arrive de se retourner et d'en attraper la forme élusive, dans ses rêves ou à un coin de rue. Cette ombre, c'est celle de Jax. Le fils du jardinier, qui venait il y a quelques années aider son père à embellir les merveilleuses roses de la propriété des parents de Bran. Pendant longtemps, Bran n'a pas prêté attention à lui, ne voyant là qu'un garçon plus âgé et de toute façon, indigne de son intérêt. Et un été, tout a changé. A moins que le changement n'ait été amorcé inconsciemment, lorsqu'ils se croisaient sans jamais se parler ? Cet été-là, celui de ses seize ans, Bran a été témoin d'une scène qui l'a brutalement fait entrer dans le monde de Jax, un monde qu'il ne faisait que côtoyer, sans se douter de sa violence et de son injustice. Avant ça, Bran n'avait fait que deviner. Il voyait bien Jax – il aurait fallu être aveugle pour manquer cette silhouette brusque et brunie par le soleil – mais Bran était incapable de mettre le doigt sur ce qui attirait invariablement son regard vers cet être si différent de lui, à l'opposé de tout ce qu'il était. Jax était rustre et brutal, rugueux, hargneux. De ce que Bran avait pu voir – avec une certaine satisfaction qu'il ne s'expliquait pas tout à fait – il avait repoussé les avances maladroites de Verdad avec rudesse et se contentait du minimum vital en terme de communication avec le reste du monde. Peut-être était-ce ça, cette volonté exposée de Jax de ne vouloir être approché de personne qui créait ce brasier au creux de son ventre et lui donnait follement envie d'aller se prendre un coup de griffe ? Quoiqu'il en soit, Bran a retenu la leçon. Lorsqu'il est tombé sur un Jax ensanglanté et furieux, il a vite compris la haine que ce dernier lui portait – à lui et à tout le reste, à ce monde qui les séparait quoi qu'ils fassent. Il n'a fallu que quelques minutes de confrontation pour que Bran lise au fond de ces yeux clairs la rage et la colère et se brûle à la flamme de Jax. Une brûlure encore vivace, qui le pousse dans ses derniers retranchements dès qu'il croise le fils de l'ancien jardinier, dès qu'il le voit s'approcher d'un peu trop près, une brûlure d'autant plus ardente que Bran est parfaitement conscient qu'il attise le même brasier chez Jax et qu'il prend plaisir à mettre le feu aux poudres dès qu'il en a l'occasion.


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it's a lie i catch you everytime
L'été était arrivé et avec lui ses longues après-midis interminables où les heures semblaient courir vers un inconnu moite et silencieux. La belle demeure des Rose, vieilles pierres et lierre serpentant entre les blocs de marbre dans lequel les membres de la famille semblaient avoir été taillés, ployait sous le soleil écrasant et humide, et ses habitants s'étaient réfugiés soit près de la piscine, soit à l'intérieur des murs, épais de secrets.
Bran avait élu domicile près du bassin qui clapotait paisiblement. Elena était allongée près de lui, sa  tête anguleuse reposant sur ses cuisses. Elle portait des lunettes de soleil en forme de coeur en plastique rose – une idiotie qu'il avait gagné pour elle à la fête foraine – et un maillot de bain vert sombre qui tranchait sa peau sans défaut. Distraitement, il caressait ses cheveux coupés court qui dévoilaient le menton volontaire de la jeune fille et surtout, sa petite moue boudeuse. Cela faisait des heures qu'ils étaient là, à laisser le soleil traverser les feuillages épais des arbres les caresser. A la fin de l'été, il aurait la couleur du sable chaud et Elena serait d'un miel sombre. Elle aurait de jolis marques, des arceaux délicats qu'il retracerait d'un air absent lorsqu'ils seraient tous les deux à l'abri des regards. Ils étaient ensemble depuis un an déjà, et ils avaient eu tout le temps de s'explorer mutuellement. Ils prenaient leur temps, tranquillement, sans se presser.
Ce n'était pas à ça que Bran songeait, pourtant, alors qu'il laissait ses yeux glacés courir sur le bassin et le jardin – parc, plutôt – qui s'étalait devant lui. Il ne savait pas à quoi il pensait. Depuis le début de l'été, il se laissait flotter sur une sorte de courant de fond. Des choses changeait. Il ignorait lesquelles. Il savait juste qu'elles se passaient et qu'il était incapable de les discerner, un peu comme le rayon de soleil  qui lui caressait la nuque par intermittence et dont il ne parvenait pas à saisir l'exacte direction. Parfois, il avait l'impression de tout saisir avec clarté et l'instant d'après, il était à nouveau plongé dans cette langueur somnolente qui l'empêchait d'y voir clair.
Tout doucement, Elena se redressa dans un miaulement de chatte sauvage et s'étira. Sous sa peau les muscles de son dos roulèrent légèrement et Bran sortit de sa rêverie. « Il y a des bouées quelque part ? Je veux aller dans l'eau mais je ne veux pas mouiller mes cheveux. Et je veux garder mes lunettes. » En parlant, elle les avait justement baissés un peu pour observer Bran derrière les écrans de fumée et lui souriait légèrement en coin. La chipie ne bougerait pas, Bran le savait parfaitement et il déplia lentement son corps pour se lever, quittant à regret la fraîcheur bienvenue de l'ombre et du bassin. « Il y en a dans la remise, votre majesté. Je te dirais bien de m'attendre là, mais je sais bien que tu ne bougeras pas tant que ton porteur ne sera pas revenu. » Elena eut un petit cri de ravissement et elle se rallongea, sur le ventre cette fois, son menton dans ses paumes. « Je t'attends là. » ronronna-t-elle. Bran lui adressa un petit sourire malin, passa devant sa sœur qui dormait sur un transat (ou bien les observait-elle depuis le début?) et s'éloigna sur un petit sentier de pierre qui menait vers le fond du parc, là où le jardinier gardait ses ustensiles dans une cabane encombrée. C'est là aussi qu'il y avait les fameuses bouées réclamées par Elena et Bran s'aventurait dans ce coin qu'il ne fréquentait quasiment jamais. Et pour cause. Les garçons comme lui n'appartenaient pas à ce monde-là, à ce monde de l'ombre. Lui, il était dans la lumière.
Du moins, il l'espérait.
Il marcha encore quelques minutes quand soudain, alors qu'il n'était qu'à quelques mètres de la remise, des cris le tirèrent de son introspection estivale. Bran stoppa net, releva les yeux et il eut soudain froid, très froid, alors qu'autour de lui, les rosiers savamment entretenus bourdonnaient de fleurs et d'abeilles, exhalant la chaleur et la sensualité de l'été. Mais il ne sentait plus rien de sa fleur éponyme, pas alors que tous ses sens étaient tendus vers la scène qui se déroulait devant lui. Il ne put rien faire, dissimulé à demi qu'il l'était par les arbustes, trop jeune, pris comme un faon entre les phares d'une voiture. Il ne put rien faire pour empêcher le poing du jardinier venir s'écraser sur le visage de son fils.
Jax.
Une ombre qui planait, qui disparaissait à chaque fois que Bran tournait la tête en sa direction. Une grande silhouette de muscles et de silence qui apparaissait parfois, lorsque le vieux jardinier avait besoin d'aide. Un visage taillé à la serpe, revêche et pourtant… parfois…
Un visage qui ruisselait de sang, surtout, alors que le vieux jardinier s'éloignait sans avoir même remarqué la présence de Bran, sûrement pour passer sa colère sur d'arbres avec moins de répondant que le jeune Beauchamp.
(Beauchamp. Rose. Ca ne s'inventait pas, ces choses-là.)
Bran serait bien resté paralysé si soudain, Jax ne s'était pas retourné et que leurs regards ne s'étaient pas croisés. Il ne pouvait plus reculer, désormais, il ne pouvait pas prétendre n'avoir rien vu et tourner les talons. Pas quand dans les yeux de Jax, qu'il le veuille ou non, il y avait cette détresse abyssale et puis cette sorte de dégoût, comme s'il ne supportait pas l'idée que quelqu'un puisse avoir été témoin de la tragédie familiale. Comme un promeneur soudain repéré en chasse par un prédateur, Bran avança prudemment vers le danger. « Est-ce que… est-ce que ça va ? » finit-il par articuler, la voix plus assurée qu'il ne l'aurait cru. Il approcha une main tremblante, effleura l'épaule de Jax, mais ce dernier réagit comme une bête sauvage acculée. Sans prévenir, il empoigna Bran par le tee-shirt  et pendant quelques secondes, ils furent à quelques centimètres l'un de l'autre, yeux dans les yeux. La chape de plomb qui régnait sur Bran se leva soudain, évaporée, il voyait plus clair que jamais dans le reflet de ces yeux d'un vert aussi tendre que l'étreinte était brutale. Mais l'impression ne dura qu'une seconde. Jax le repoussa avec une virulence enragée et Bran faillit trébucher sur les rosiers. « En plus d'être con, t'es aveugle ? Dégage ! » La voix de Jax le transperça comme un poignard, aussi affûtée et rouillée qu'une lame abîmée qu'on lui aurait enfoncé dans le ventre. Le fils du jardinier lui tourna le dos et Bran resta un instant immobile avant de réaliser qu'il tremblait. De peur, de colère, de quelque chose qu'il ne savait pas tout à fait nommer mais qui prenait racine et s'enroulait autour de son ventre, s'ancrant fermement pour ne plus – jamais, mais ça, il ne le savait pas encore – le lâcher. Quelque chose qui ne pouvait pas mourir, mais qu'il pouvait enterrer. « Comme tu voudras. » La sentence était tombée, irrévocable. Bran tourna les talons la tête haute et les tempes brûlantes, les joues embrasées, remonta le sentier sans un regard en arrière et revint à la piscine, où le temps ne semblait pas s'être écoulé une seule seconde. Elena releva les yeux vers lui et fronça les sourcils. « Où est ma bouée ? » se plaignit-elle d'une petite voix minaudante. Mais Bran ne lui répondit pas. Non, à la place, il marcha directement vers le bassin, ôta ses sandales et se laissa tomber dans l'eau, aspergeant sa petite amie au passage. Et là, pendant quelques secondes, il s'autorisa à laisser le visage de Jax l'envahir.
Jusqu'à ce qu'il n'ait plus d'air. Jusqu'à ce qu'il soit asphyxié et qu'il n'eut d'autre choix que de revenir à cet été interminable.

when you're talkin' in your sleep
(pseudo/prénom): écrire ici. (âge): écrire ici. (présence): écrire ici. (avez vous pris un scénario?): écrire ici. (commentaires/suggestions): écrire ici. credits: écrire ici.  

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